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Créer un avenir « sans fumée » : l’ambition de PMI

L’industriel du tabac Philip Morris International (PMI) poursuit depuis 6 ans un objectif clair : créer un avenir « sans fumée ». C’est pourquoi il a orienté son industrie vers des alternatives à la cigarette classique. Mais selon le groupe américain, l’éradication durable du tabac ne peut se faire sans un cadre solide basé sur la législation, la sensibilisation et l’innovation. 

Philip Morris International l’assume, elle veut être la première entreprise de tabac au monde à cesser la vente de cigarettes à l’horizon 2025. Pour ce faire, elle a diversifié ses activités en commercialisant, entre autres, des alternatives à la cigarette traditionnelle. Prétendument moins nocifs pour la santé, ces produits « sans fumée » représenteront même 50% des revenus du groupe d’ici 3 ans. 

En développant Iqos, le dispositif de tabac chauffé le plus vendu au monde, l’industriel a même été le pionnier de la cigarette électronique. Les produits sans fumée représentent aujourd’hui 29% de son chiffre d’affaires et sont disponibles sur 71 marchés à travers le monde.

Selon la scientifique de PMI Gizelle Baker, la nicotine n’est pas la composante la plus dangereuse de la cigarette. La chercheuse révèle que ce sont les substances toxiques de la fumée qui seraient les principales responsables des maladies liées au tabagisme. C’est pourquoi le produit sans combustion Iqos serait 90 à 95% moins nocif pour la santé des fumeurs adultes.

Les recherches de PMI sur les produits sans fumée ont été publiées dans plus de 425 articles et chapitres de livres, le tout évalué et vérifié par de nombreux scientifiques. Face aux données prouvant que ces alternatives sont moins dangereuses pour la santé et aidant les fumeurs à arrêter, le groupe américain déplore le fait que certaines nations continuent de réglementer de la même manière les cigarettes et les produits sans fumée. 

Car le propriétaire de Marlboro a conscience qu’il ne pourra créer un monde sans fumée sans l’appui des Etats. Par conséquent, il invite tout d’abord les pouvoirs publics à revoir leur politique de lutte antitabac en démystifiant les fausses idées et en améliorant la réglementation entre les cigarettes traditionnelles et les produits sans fumée. 

Cela pourrait notamment se traduire par l’application d’un principe clé consistant à taxer les produits qui présentent des dangers pour la santé, et différencier les produits sans fumée en fonction de leur niveau de risque. Pour l’industriel du tabac, il faut également faciliter le passage aux dispositifs sans fumée afin que les fumeurs de tous statuts socio-économiques puissent en bénéficier. 

Si l’utilisation de substituts pour minimiser les conséquences de la cigarette sur la santé est un point de départ solide et tangible, il convient également d’aborder le problème de manière plus qualitative. De fait, PMI propose de tenir compte du comportement cognitif des gens et d’aborder clairement la question de la dépendance et des facteurs qui la renforcent (psychologie, émotion, comportements sociaux, critères familiaux, éducation, prise de risque…). 

C’est ainsi que le monde pourra comprendre pourquoi les fumeurs, qui savent que la cigarette est mauvaise pour leur santé, n’arrêtent pas pour autant. Une analyse qui permettra ensuite de les sensibiliser et de les accompagner dans leur transition vers les produits sans fumée. 

La commercialisation d’alternatives moins nocives, la réglementation, le décryptage de la dépendance ou encore la sensibilisation sont autant de solutions pratiques à court terme qui permettent d’éradiquer les cigarettes. Cependant, l’ambition d’un monde sans fumée prônée par PMI exige de se projeter plus loin. Une vision à long terme qui passe nécessairement par l’innovation.

La multinationale demande logiquement aux gouvernements d’encourager l’innovation en faveur des dispositifs sans fumée. De son côté, elle a déjà investi plus de 9 milliards de dollars dans l’innovation, la fabrication et la justification scientifique. PMI a notamment déboursé 120 millions de dollars pour la construction du « Cube », un centre consacré à la recherche et développement (R&D). Située à Neuchâtel, en Suisse, cette installation à la pointe de la technologie abrite 400 personnes consacrées à développer des alternatives au tabac. 

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