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La fast fashion a un coût environnemental et social étonnant. Alors que les impacts de l’industrie de la mode en termes de pollution, d’utilisation de l’eau, d’émissions de carbone, de droits de l’homme et d’inégalités entre les sexes augmentent, la nécessité d’une transition vers une mode durable est évidente.
Des organisations à Genève et au-delà unissent leurs efforts pour faire évoluer l’économie de la mode et favoriser la coopération internationale sur la question.
L’industrie de la mode représente une part importante de nos économies, avec une valeur de plus de 2,5 milliards d’euros et employant plus de 75 millions de personnes dans le monde. Le secteur a connu une croissance spectaculaire au cours des dernières décennies, la production de vêtements ayant doublé entre 2000 et 2014. Alors que les gens achetaient 60 % de vêtements de plus en 2014 qu’en 2000, ils ne les conservaient que deux fois moins longtemps.
Voici une vidéo parlant de l’impact de l’industrie de la mode sur l’environnement :
Alors que le secteur de la mode est en plein essor, une attention croissante a été portée à la gamme impressionnante d’impacts environnementaux négatifs dont l’industrie est responsable. La production de mode représente 10 % des émissions de carbone de l’humanité, assèche les sources d’eau et pollue les rivières et les ruisseaux. De plus, 85 % de tous les textiles partent à la décharge chaque année et le lavage de certains types de vêtements envoie une quantité importante de microplastiques dans l’océan.
Alors que les chaînes de valeur de la mode sont mondialisées et que l’industrie a un impact significatif sur la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, la coopération internationale est importante pour favoriser la mode durable.
Lancée lors de la quatrième Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-4), l’Alliance des Nations Unies pour la mode durable cherche à mettre un terme aux pratiques de la mode destructrices pour l’environnement et la société. Grâce à cette initiative, il est possible pour les différentes entités concernées de collaborer efficacement. De plus, l’initiative Forests for Fashion, dirigée par la CEE-ONU, la FAO et leurs partenaires, soutient des solutions innovantes dans le domaine de la mode grâce à des matériaux durables à base de forêts. Plusieurs autres organisations internationales travaillent sur des efforts mondiaux pour favoriser une mode plus durable.
Le coton est l’un des tissus les plus couramment utilisés pour les vêtements. La production de coton fait vivre 28,67 millions de personnes et profite à plus de 100 millions de familles dans le monde. L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de proclamer la Journée mondiale du coton le 7 octobre 2021.
Pour sa première édition, la journée a visé à mettre en avant l’importance de la croissance économique durable et inclusive, du travail décent et du plein emploi productif pour tous dans la filière coton. De nombreux acteurs à Genève sont impliqués dans la promotion de modes de production et de consommation durables dans l’industrie du coton.
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