L’innovation croissante dans le secteur financier comprend la nécessité de schémas de financement et d’investissement durables pour respecter le devoir obligatoire envers l’environnement et la société.

Ainsi, le changement climatique oriente les modèles d’investissement vers des modèles chargés de valeur. En contextualisant cela, la priorisation accrue des investissements durables montre la corrélation directe entre l’environnement et les opérations commerciales. Les normes de base recherchées par les investisseurs sont les parts de marché, les flux de trésorerie et la situation financière. Mais les effets alarmants du changement climatique obligent les investisseurs à se pencher sur la mesure de la performance qui se concilie avec les pratiques de durabilité de l’établissement.

Facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance

En effet, l’investissement durable est une approche qui concerne les facteurs Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) qui aide les entreprises à investir avec des valeurs qui correspondent à leurs propres valeurs… L’aspect environnemental de l’ESG va de la pollution à la gestion de l’énergie. Cela évalue également la diligence des entreprises en matière de risques environnementaux. L’élément social consiste à analyser le capital humain, les relations avec les employés, les relations d’affaires, les droits des travailleurs et même les droits de l’homme. Par exemple, le faible score ESG de Facebook au cours des deux dernières années est dû à ses controverses avec l’État sur des questions de protection des données et de confidentialité. 

Voici une vidéo parlant de la popularité des investissements durables :

L’aspect gouvernance assure des pratiques administratives et comptables appropriées qui couvrent de manière holistique les piliers du bon fonctionnement de l’organisation. Il est important de noter que l’ESG peut être considéré comme le critère de mesure de la durabilité.

Modèle mondial d’investissement durable

En ce qui concerne les différentes régions du globe, la figure montre un changement immédiat de configuration des investissements en raison du changement climatique et de ses séquelles. Le nombre considérable de changements montre que l’idée même d’investissement responsable se répand au-delà des frontières. La revue mondiale des investissements durables montre également que la proportion du total des actifs gérés par rapport aux investissements durables est très élevée. Par exemple, aux États-Unis, 25 % du total des actifs sont investis en tant qu’investissements durables et dans le cas du Canada et de l’Europe, les taux d’investissement durable en proportion du total des actifs gérés sont de 50 % et 48 % respectivement… Cette inclination croissante est plus transparente car environ 345 propriétaires d’actifs ont déjà signé les Principes pour l’investissement responsable des Nations Unies (un cadre pour intégrer les mesures ESG aux pratiques d’investissement). 

Même s’il existe des mesures visant à compromettre les investissements pour un impact sur les sociétés, les obstacles de longue date sont l’absence de mécanismes officiels destinés à réglementer les stratégies ESG appropriées. Il n’existe pas de cadre concluant pour définir les paramètres et les métriques d’évaluation ESG dans le secteur de l’investissement. Les interprétations de l’ESG sont différentes selon les communautés d’investissement.